Un réel pour le XXI sciècle
ASSOCIATION MONDIALE DE PSYCHANALYSE
IXe Congrès de l'AMP • 14-18 avril 2014 • Paris • Palais des Congrès • www.wapol.org

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5 MINUTES À LA RADIO
Graciela Brodsky
Entretien sur le thème « Un réel pour le XXIe siècle »
réalisé par Laura Petrosino et Daniela Fernandez (EOL)
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Graciela Brodsky évoque un saut de la démonstration à l'imagination du réel.

Lire le résumé
en français

« Nous n'avons pas la moindre idée du réel ». A partir de cette affirmation, il y a un saut qui passe de la démonstration à l'imagination : le réel il faut l'inventer. A chacun son réel, c'est ce qui est mis au travail dans l'analyse et que les AE (Analystes de l'Ecole) transmettent dans leur singularité, au un par un. Graciela Brodsky s'appuie sur sa propre expérience de la fin de l'analyse pour cerner quelque chose de ce réel avec lequel il faut savoir y faire.

Traduction : Chantal Bonneau

en espagnol

"No tenemos la menor idea de lo real". A partir de esta afirmación, hay un salto que pasa de la demostración a la imaginación: lo real hay que imaginarlo.

A cada uno, su real, es lo que se pone a trabajar en el análisis y que los AE transmiten singularmente, uno por uno. Graciela Brodsky se apoya sobre su propia experiencia del fin de análisis para cernir aquello de este real con lo cual hay que saber arreglárselas.

Lire la synthèse
en français

C'est à partir d'une affirmation de Lacan que Graciela Brodsky s'oriente pour élucider le titre du Congrès : « Nous n'avons pas la moindre idée du réel ». Cette affirmation, qui correspond à la période que nous appelons le tout dernier enseignement de Lacan, marque un tournant très fort dans l'orientation. Longtemps, Lacan a cherché à démontrer le réel. A partir de cette affirmation, il y a un saut qui passe de la démonstration à l'imagination : le réel, il faut l'inventer. La jouissance dans ce qui itère nous permet d'imaginer quelque chose du réel, un quelque chose qui est complètement indifférent à l'appareil symbolique.

Le réel est ainsi plus près du contingent puisqu'il se présente de manière tout à fait singulière pour chacun. Ce qu'un AE appelle le réel n'est pas équivalent à ce qu'un autre AE appelle le réel. L'intérêt de ce Congrès est de pouvoir saisir quelle figure du réel a frappé tel sujet dans son analyse. La richesse du titre, selon Graciela Brodsky, tient à ce qu'il permet de le penser comme : « un réel pour chacun ».

Ce qui change selon les époques ce sont les images, les noms dont nous disposons pour nommer le réel, les façons de s'en approcher, et peut-être aussi, l'effort pour obtenir quelque chose du réel. Nous vivons une époque où les moyens symboliques que nous avions pour nommer le réel ne nous sont plus suffisants. Au fur et à mesure que le réel se déchaîne, il faut réinventer des moyens pour pouvoir savoir y faire d'une autre façon.

Traduction : Chantal Bonneau

en espagnol

Graciela Brodsky se orienta de una afirmación de Lacan para elucidar el título del congreso: "No tenemos la menor idea de lo real". Esta afirmación que corresponde al periodo que llamamos ultimísima enseñanza marca un cambio de orientación muy fuerte: durante muchos años Lacan aspiró a demostrar lo real. A partir de esta afirmación, hay un salto que pasa de la demostración a la imaginación: lo real hay que imaginarlo. El goce en lo que se itera nos permite imaginar algo de lo real, algo que es completamente indiferente al aparato simbólico.

Lo real está así más cerca de lo contingente ya que se presenta de manera completamente singular para cada uno. Lo que un AE llama lo real no es equivalente a lo que otro AE llama lo real. El interés que tiene el congreso es poder pescar algo de con qué cara de lo real se chocó uno en el curso del análisis. La riqueza del título, según Graciela Brodsky, es que permite pensarlo como "un real para cada uno".

Lo que cambia según las épocas serían las imágenes, los nombres de los que disponemos para nombrar lo real, las maneras de aproximarse a lo real y quizá cambie también el empuje por obtener algo de lo real. Vivimos en una época en la que los recursos simbólicos que teníamos para nombrar lo real nos son insuficientes. A medida que lo real se desboca hay que reinventar esos recursos para poder arreglárselas con eso de otra manera.