Javier Codesal, plasticien et poète, est un pionnier de l'art vidéo espagnol. Il explore avec sa caméra cette zone instable où les limites s'entrevoient : la douleur, la maladie et la mort. « La douleur est un témoin précis qui délimite des territoires, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de nous-mêmes », dit-il.

Selon lui, l'art tente de rendre la chair, de donner corps, et rencontre le vide. On a l'impression, parfois, d'avoir capturé quelque chose qu'avec l'image on peut toucher. Alors, nous avons l'impression qu'il y a là quelque chose du vivant. « Dans l'acte créatif, il y a toujours quelque chose qui rate. Mais, il y a aussi quelque chose qui réussit. Au moins, quand on chante quelque chose se localise... ».

Vídéos et instalations vidéo:

• Retrato de Francisco del Río. Vídeo, 35´, 2014, Los pies que faltan. Vídeo. 151',2012, O Milagre da Carne. Cine, 14´, 1994, Sábado Legionario. Vídeo, 25', 1988.
• Longevos. Videoinstalación, 18´20", 2008. Mayte. Videoinstalación, 11´, 2005. Fábula de un hombre amado. Videoinstalación, 19´, 1999. Fábula a destiempo. Videoinstalación, 12´, 1996. El Manto de Verónica. Videoinstalación, 12´, 1992.